Isabelle Daigneault

Professeure titulaire
Département de psychologie
Université de Montréal

Isabelle Daigneault est professeure agrégée au Département de psychologie de l’Université de Montréal. Elle dirige le Laboratoire de recherche sur les trajectoires de santé et de résilience de jeunes agressés sexuellement : TRAJETS.

Elle est psychologue clinicienne à la clinique universitaire de psychologie de l’Université de Montréal où elle supervise des stages cliniques d’intervention auprès des enfants et d’adolescents et un stage d’initiation à la relation thérapeutique. 

Ses intérêts de recherche portent principalement sur l’agression sexuelle des enfants et des adolescents et elle fait partie des chercheurs membres du Centre de recherche interdisciplinaire sur les problèmes conjugaux et les agressions sexuelles (CRIPCAS). Deux axes plus précis se dégagent de ses travaux. Le premier vise la compréhension de la variabilité des trajectoires de vie après une agression sexuelle durant l’enfance ou l’adolescence, notamment l’implication de processus tels que la résilience ou encore la psychothérapie dans le fonctionnement psychologique ultérieur. Le deuxième porte sur la prévention primaire, secondaire et tertiaire de l’agression sexuelle d’enfants et d’adolescents, notamment sur l’efficacité des interventions visant à réduire l’incidence de l’agression sexuelle chez les jeunes.

TRAJETS s’intéresse à toutes les trajectoires de vie des jeunes qui ont été exposés à la violence sexuelle durant l’enfance ou l’adolescence. La professeure Daigneault et son équipe vise d’abord à documenter les conséquences de l’agression sexuelle sur la santé physique et mentale des jeunes. Ce faisant, ils étudient la manière dont l’agression sexuelle interagit avec différents contextes de vie pour entrainer des conséquences plus ou moins néfastes pour les jeunes et la manière dont ces conséquences évoluent à court, moyen et long terme.

Les facteurs de risques qui se superposent à l’agression sexuelle, comme la maltraitance ou la négligence, et les facteurs de protection qui peuvent coexister avec l’agression sexuelle, comme le soutien social, sont au cœur de nos études. Ces facteurs de risque et de protection nous permettent de mieux connaitre ce qui facilite ou entrave le développement des jeunes lorsqu’ils ont été agressés sexuellement.

Par ses études, le laboratoire souhaite contribuer à forger les capacités de résilience des jeunes, de leurs familles et de leurs milieux de vie.

Ce contenu a été mis à jour le 5 décembre 2022 à 4 h 22 min.